Retrouvez chaque semaine un résumé de l'actualité RH en 5 liens, sélectionnés par les membres de l'équipe EXCELLIUM RH CONSULTING.
1. Télétravail : où en est-on en 2016 ?Le télétravail, on en parle beaucoup, mais qu'en est-il de la réalité en entreprise ? Concerne-t-il vraiment d'autres personnes que les freelances ?
2. Infographie : le lieu de travail idéal des futurs diplômésUne étude Citrix réalisée par l’Ifop dévoile la perception et les attentes des étudiants âgés de 18 à 35 ans, au sujet de leurs espaces de travail.
3. Twitter : le nouvel atout recrutement60% des candidats consultent des offres d'emploi sur Twitter. Si candidats et acteurs de l’emploi se croisent sur Twitter, mais se rencontrent-ils vraiment ?
4. Les villes européennes où les salariés sont les plus heureuxLoin des grandes métropoles et des centres politiques et financiers, le bonheur au travail est à chercher ailleurs. La preuve avec cette étude....
Titre page Blogueur Philippe Freitag
Description blogueur Philippe Freitag


Repérés par les membres de l'équipe, voici les 5 liens pour illustrer l'actualité RH de la semaine.
1. Les gestes qui sauvent ... votre entretien de recrutement !50% de la communication est non verbale. Découvrez les conseils de DRH pour faire la différence lors de vos entretiens !
2. Sur le net, les boîtes font briller leur marque
Quelques exemples d'entreprises qui ont trouvé les meilleurs ambassadeurs pour promouvoir leurs marques employeurs : leurs propres salariés !
3. Comment convaincre un candidat déjà en poste d'intégrer votre entreprise ?
Des conseils pour convaincre un candidat qui n'est pas a priori à la recherche de mobilité de vous rejoindre !
4. Qu'est-ce qu'un recrutement réussi ? Côté recruteur et côté candidat : les détails qui montrent qu'un recrutement est une réussite.
5. Gérant dans la vie en maître du monde sur Linkedin ! Un article qui nous expose avec humour l'effet Linkedin...

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A la lecture de certains CV, on peut légitimement s’interroger sur la cohérence de parcours professionnels fussent-ils brillants.
Comment peut-on expliquer cette tendance à la dispersion qui se confirme d’année en année ?
Tout d’abord ce qui vient naturellement à l’esprit a trait aux tensions extrêmes dont sont victimes nos économies, à cette mondialisation déstructurante et souvent précarisante que subissent de plein fouet les salariés.Il faut pour ces derniers s’adapter sans cesse aux nouvelles exigences de ce monde qui bouge comme par exemple la digitalisation des fonctions au sein des entreprises et donc acquérir des compétences complémentaires toujours plus complexes.Il n’est donc plus rare de repérer sur des CV des périodes d’apprentissage au cours d’un cursus professionnel qui viennent enrichir une formation initiale.Faut-il s’en réjouir ou y voir la cause d'un démantèlement annoncé de ces superbes cursus professionnels monolithiques exhibés par des candidats en poste plus 25 ans dans la même...
Nous, les recruteurs sommes confrontés à un mal lancinant, c’est celui de la « mobilité réduite » de plus en plus de candidats.
En effet, la vivacité d’une économie ne repose pas uniquement sur la bonne tenue d’éléments techniques comme l’importance ou la qualité des investissements des entreprises, leur capacité à innover ou la bonne santé de leur trésorerie…On oublie trop facilement que le facteur humain conditionne très souvent cette fluidité du fonctionnement des entreprises et au final d’une économie tout entière.Parlons plus précisément de la mobilité des salariés, paramètre ô combien déterminant dans l’adaptation de ces derniers à une économie qui bouge et qui se mondialise de plus en plus. Par mobilité, il faut entendre capacité des individus à se remettre en cause professionnellement et à saisir les opportunités qui peuvent se présenter à eux, très souvent sans qu’ils y soient préparés.On savait nos compatriotes peu enclins à bouger géographiquement, mal bien...
Les candidats du monde commercial sont encore trop réticents à parler anglais alors que le secteur réclame une maîtrise de cette langue.
Longtemps dédaigné, considéré comme la langue de l’Empire, jugé comme inférieur au français, l’anglais s’avère indispensable dans une carrière commerciale. Elle est désormais un sésame pour commencer sa vie active, la poursuivre et la développer. La globalisation a mondialisé les échanges, le monde commercial n’est plus franco-français. Beaucoup de briefings, même dans les entreprises 100 % « frenchies », sont faits dans la langue de Shakespeare. Les comptes rendus et autres mémos sont rédigés en anglais. Les recruteurs s’attachent donc à tester le niveau d’anglais des prétendants. Attention donc aux fausses déclarations dans un CV ou une lettre de motivation.
Les candidats ne sont pas à blâmer totalement. C’est tout un système qui est à critiquer, repenser, réformer. Quand Najat Vallaud Belkacem a présenté sa (terrible) réforme du collège, sans doute...
Pour mettre toutes les chances de son côté, il faut veiller à présenter un parcours scolaire et professionnel cohérent.
C’est un phénomène connu. Le recruteur scrute le CV et est pris de tournis : le parcours est tellement sinueux, tel un labyrinthe, qu’on ne comprend plus grand-chose. On ne sait plus qui on a en face de soit. Des études dans un domaine X qui aboutissent à un emploi Y… Le candidat part déjà avec un certain handicap. Ne pas avoir un parcours logique, si ce n’est pas rédhibitoire, va poser plus de questions que ne va apporter de réponses. Ces différentes expériences décousues traduisent-elles un problème de personnalité ? Elles posent la question de la fiabilité du candidat et apportent un doute à sa capacité d’adaptation. C’est au recruteur de faire la part des choses entre les expériences par défaut et celles qui ont été des vrais choix assumés.
Ces problèmes de...
Les recruteurs peuvent en témoigner : la culture générale ne fait plus partie des compétencesde beaucoup de candidats.« Je ne connais pas, je n’étais pas né. » « La culture, c’est comme la confiture, moins on en aplus on l’étale. » « Toute de façon la culture générale ça ne sert à rien. » Voilà le type deréflexion que l’on peut entendre dans la bouche de certaines personnes (la plupart jeunes). Etderrière ses phrases-chocs, qui se veulent chics, se traduit une réalité : la nouvelle génération adéserté la culture générale. Les recruteurs s’en rendent compte tous les jours. Et le déplorent.Il faut dire que pendant trente ans, on nous a expliqué que la culture générale permettait lareproduction des élites. Qu’elle empêchait les gens « mal nés » de s’insérer dans la société, deprendre le fameux « ascenseur social ». Pierre Bourdieu, chantre de cette idéologie, a été l’unedes figures de prou...
Pour combattre les discriminations à l’embauche, le gouvernement socialiste a décidé de s’attaquer aux recruteurs.
Pour lutter contre l’apartheid social et ethnique qu’il avait dénoncé après les attentats de janvier dernier, Manuel Valls a sorti de son chapeau une (nouvelle) mesure-choc : la mise en place de « testing ». Un échantillon d’entreprises sera testé pour vérifier la présence de possibles pratiques discriminatoires envers les habitants des « quartiers prioritaires » lors des recrutements. Il est bien connu que les recruteurs ne s’intéressent qu’à la couleur de peau, la religion ou l’adresse du candidat. Le méchant recruteur se moque totalement des qualités, ne se concentre que sur les défauts et pratique la discrimination. Ironie mise à part, cette mesure gadget – qui stigmatise une fois de plus les RH – prouve à quel point nos politiques, de droite et de gauche, ne connaissent pas le monde de l’entreprise.
Pourtant, on pensait que le gouvernement...
Dans l'Antiquité, l'art oratoire gouvernait la vie publique. Il y avait ceux qui l'exerçaient avec éloquence et les autres. Ceux qui comptaient et les autres. Maîtriser les mots, les rythmes syntaxiques et les effets de style était un avantage non négligeable dans l'Antiquité et le reste encore aujourd'hui. D'autant plus dans un monde où la communication prime. L'art oratoire est présent dans les entretiens de RH et le plus important est de savoir s'adapter.
S'adapter à son interlocuteur. Si l'entretien vire à la conversation informelle, il s'agit de rentrer dans ce jeu pour montrer au recruteur que le candidat est à tout à fait capable de s'ajuster – surtout pour un poste de commercial où il faut rentrer dans le jeu du prospect. Si le moment d'échange demeure plus traditionnel, le niveau de langage doit être formel, sans être condescendant. Rythmé, mais sans emphase. Intéressé, mais pas béat.
Le candidat peut...
Il y a les timides qui parlent peu, attendent gentiment les questions, susurrent les réponses. Un brin stressés, figés sur leur siège, ils espèrent que le supplice se termine rapidement. Ils jouent comme les clubs italiens en football : en mode défensifs. Il y a les confiants qui se livrent totalement, empêchent le recruteur d'interrompre leurs palabres, font les questions et les réponses. S'agitant, parlant avec les mains, ils sont dans un one man show professionnel. C'est l'école du Barça basée sur la possession de la parole. Deux caractères, deux stratégies lors d'un entretien d'embauche, mais deux tactiques risquées.
S'il s'agit de se vendre, de mettre en avant ses qualités, minorer ses défauts, s'affirmer comme le candidat idoine, il faut trouver l'équilibre entre une attitude (trop) réservée et un comportement (trop) affirmé. Dans le premier cas, le recruteur pourra douter de la motivation du candidat, diriger l'entretien pour trouver les points...
La technologie faisant des miracles, il est désormais permis de passer un entretien d'embauche depuis sa chambre ! Les recrutements par Skype se sont multipliés et même si ce type d'entretien peut a priori sembler plus facile à appréhender – le lieu étant familier – des règles d'usage restent cependant à respecter pour ne pas gâcher cette première entrevue.
La première est bien évidemment de tester sa connexion avant l'heure de l'entretien. Le recruteur pourrait perdre patience si la conversation Skype était sans cesse hachée ou pire si elle se coupait toutes les dix minutes. Il faut également veiller à avoir pseudo acceptable (on évite le pseudo qu'on avait au lycée genre « sexe, drug et rock'n'roll »), une photo de profil professionnelle et une accroche convenable ou inexistante (la formule « j'ai mal à la tête à cause de la teuf hier » peut faire mauvais genre). Enfin, il s'agit...